vendredi 21 décembre 2007

Les journées sans

Précédemment rédigé sur mon autre blog Au détour d'une...

No Music Day le 21 novembre, Buy nothing day le 24, No Sarkozy day le 30... La chasse à tout ce qui pollue notre environnement mental et physique bat son plein, les actions médiatiques se multiplient et il y en a pour tous les goûts.
En Angleterre, le No music day proteste contre le matraquage musical et les jingles. Cette journée a été créé il y a quatre ans par l'écrivain et artiste Bill Drummond.

La journée sans achat, Buy nothing day, se targue de son slogan : "Stop shopping and start living" ("arrêtez d'acheter et commencer à vivre"). Elle critique le système capitaliste et la consommation de masse. A l'origine de cette campagne, les Canadiens de Vancouver Kalle Lasn et Bill Schmalz. C'est à ces deux casseurs de pubs que l'on doit également la journée sans pub (No add day) et la semaine sans télé (TV turn-off week).

La méthode fait des émules un peu partout dans le monde. En France, une poignée d'association (RAP, la Brigade anti-pub) s'attaque aux annonceurs publicitaires qui envahissent dorénavant le web. Les armes sont simples : barbouillage d'affiches et résistance au quotidien. Quant au versant politique de la guérilla, il est assuré par le Rassemblement de la démocratie à la télévisition (RDT) et sa journée nationale sans Sarkozy.

Mon avis sur la question : Je suis complètement pour ces petites journées de boycott qui permettent de remettre à l'esprit du grand public certains travers de notre société hyper consommatrice. Cependant, et c'est ce qui me gêne vraiment, ces actions n'ont malheureusement pas toujours un impact suffisant sur les esprits. On participe à ces journées, et finalement le lendemain est un nouveau jour... Et l'on fait table rase du passé... La seconde étape, d'après moi, ce n'est pas de boycotter un produit, mais de faire en sorte de réussir à le transformer. Je ne dis pas qu'on l'on réussira à transformer Sarkozy (!! :D) mais au moins tenter de transformer les supports publicitaires pour qu'ils soient moins polluant, moins omniprésent. Je pense qu'il peut y avoir une sorte de cohabitation plus saine. On peut aussi se dire que si l'on ne fait plus de publicité, on pourrait faire payer moins cher les produits...

Faut que je m'achète une île et que j'invite ceux qui en ont marre de consommer bêtement à y vivre ! Qui vient ?