lundi 31 décembre 2007

Bilan Poétique !

Premier billet sur Solutions Alternatives (Parce que j'y crois) !
Je remercie Xia de me donner la parole, et j'en profite pour vous livrer ce texte poétique que j'ai écris a propos de 2007 . En vous éspérant bien sure une "bonnannée" 2008 Puisque c'est demandé pour etre politquement Correct !
RaDe, un Etudiant Politkmen Inkorrect !


Poètes des temps modernes, Je relate le monde, sans le cerner. 2007, à travers le miroir, je vois un reflet terne. Et je relate :
UM-P-S se voit défier par une petite orange, l'UDF
Qui verra la réalité de sortir des rangs de la genèse.
On se bat pour ses idéaux, on cherche à monter tout la haut
Clamer pouvoir présider, C'est avoir un bien grand ego
Cinq Mois consacrés à sacrer le roi de France
En Birmanie, les drames s'en suivent dans des parenthèses de silence.
On se glace devant nos postes, les images nous braquent en direct
Un enfant crie à l'aide, l'homme armé ne parle pas ce dialecte
Et dire, que les droits de l'homme sont appliqués Serait mentir
Un génocide ne finit pas, tout comme la liste des martyrs
Guy Moquet a pris nos classes de cours en otages
La résistance du président, aurait-elle un peu de décalage ?
Facebook fais des ravages, quand Justice tente de s'établir
Dans le paysage ou les Daft Punk, sont venus réinvestir
Alive, Comme pour montrer qu'il faut toujours compter sur eux.
Moi j'ai pris 2007, comme une mauvaise vague dans les yeux

Je regarde derrière moi, ironiquement, je vois les 6 premiers mois vide !
Comme si Le petit Nicolas a effacé le passé.

Et puis.
Le Liban saigne, un peuple de martyrs pleure
Ça tire dans tout les sens, le sang montre sa couleur
C'est la déroute à Beyrouth, on ne sait pas ce qui se passe
L'armée a coincé la Palestine dans un Sas
Pris dans des combats de sang, sans terre, errant
L'enfant contestataire a refusé d'entrer dans le rang
Poutine Homme de l'année, encourager la corruption
La presse va mal et tout est bon pour augmenter les parutions
Et a l'heure où le journaliste se mord les doigts devant son chèque
L'information devient passion, pour une jeunesse en plein echec
Castaldi nous a balancé des anonymes, devenus Star
Histoire de faire du chiffre et des célébrités d'un soir.
Puis y'a le sport a la télé, le rugby devient international
En France, Chabal en fais les frais le temps d'un mondial
C'est L'hiver et dans les rues Don quichotte s'est implanté
Les tentes ne résistent pas, le froid persiste a tué
C'est la jungle. Là bas elle a froid et faim
Depuis 6 ans, le même refrain, la même journée sans fin

2007, le bilan est triste, certes on peut trouver quelques étoiles qui brillent
Mais le chemin vers la solution n'est pas encore trouvé, mais on y croit !
2008, Je vous souhaite une bonne année, mais surtout plein de Solutions Alternatives...
Pour ceux qui ne me connaissent pas, voila mon blog !

No comment: Victime de la culture du chiffre

Article estampillé Libération de MOURAD GUICHARD from Orléans

Abou Ndianor, prof de mathématiques employé depuis 2001 par 2amath, une société de soutien scolaire, vivait à Orléans (Loiret) jusqu’à son arrestation, le 14 décembre. Son tor t: avoir répondu à une convocation du commissariat d’Orléans pour un "réexamen de sa situation". Sur place, il comprend vite qu’il est tombé dans un piège. "J’ai été naïf, concède-t-il. A peine entendu, il m’ont conduit vers le centre de rétention du Mesnil-Amelot, près de Roissy. Là, j’ai constaté que nous étions plus d’une centaine dans la même situation. Des sans-papiers arrêtés pour le seul délit de faciès."

Comprenant qu’il s’agissait de "faire du chiffre" à quelques jours de la fin de l’année, Abou décide d’organiser ses camarades. Ils rédigent des doléances qu’ils remettent à la direction. En vain. "Nous avons alors entamé à compter du jeudi 27 décembre une grève de la faim illimitée." Le soir même, Abou est transféré à Vincennes (Val-de-Marne). Une punition pour celui que les autorités considèrent comme le meneur.

Le lendemain, Abou passe devant le juge des libertés de Paris qui le libère pour vice de procédure. Aujourd’hui, Sarah Acelor, la gérante de 2amath, n’attend que sa régularisation pour le réembaucher. "Il doit suivre une formation pour accéder à un poste d’encadrement, précise-t-elle. Ici, parents, élèves et enseignants n’ont qu’une hâte : le voir revenir."

dimanche 30 décembre 2007

No Comment : Salons de Narguilé: prohibition à la française

Article emprunté - sans autorisation aucune - à Julia Pascual (Etudiante CFJ) sur Rue89

C'est le bout de la route pour les bars à chicha français: le 1er janvier, le décret d’interdiction de fumer dans les lieux publics entre en vigueur pour les cafés. Et rien n’a été prévu pour les 800 établissements où l’on consomme la pipe orientale. De fait, ils entreront dans l’illégalité. Une situation qui fait peser le spectre de la faillite et du chômage sur beaucoup de gérants et les 3000 personnes qu’ils emploient en France. Ils ont depuis février 2007 leur UPN (Union des Professionnels du Narguilé). Helou Badri, son président, déplore:
"Au 1er janvier, on devient hors la loi. On s’étouffe petit à petit. 80% de notre chiffre d’affaire provient du narguilé. Et ce sont ces 80% qui génèrent les 20% restants. On ne pourra pas se reconvertir. Ce n’est pas en vendant du thé à la menthe ou des pâtisseries qu’on survivra."

Alors que les attentions sont focalisées sur les bars tabac, les boîtes de nuit et les restaurants, les bars à chicha attendent désespérément un signe du gouvernement en leur faveur:
"Le ministère de la Santé et le ministère des Finances nous baladent de rendez-vous en rendez-vous mais ils ne veulent pas toucher au décret. On se fout de notre gueule. Il faut mettre en place un système d’indemnisation comme pour les buralistes frontaliers ou une véritable dérogation."

L’Etat fait jusque là la sourde oreille. Les 270 adhérents de l’UPN prévoient de forcer le cours des choses:
"Nous sommes décidés à maintenir l’ouverture des salons à narguilés. Il va y avoir tout un bordel médiatique. On contestera en masse les procès verbaux auprès des tribunaux."

Déçus des promesses de Nicolas Sarkozy
Lors d’une convention de l’UMP sur la santé, en juin 2006, Nicolas Sarkozy laissait entendre: "On pourrait imaginer des dérogations pour des établissement très spécifiques (…) ceux qui vendent du tabac." Aujourd’hui, le sentiment qui prévaut à l’UPN, c’est l’amertume:
"On a un million de clients en France, on leur a dit votez UMP. Il faut que Sarkozy sorte de son mutisme, il a pris des engagements pendant la campagne."
"On est des citoyens de seconde zone. C’est de la pure discrimination. La plupart des bars à chicha sont tenus par des arabes. Après le 1er janvier, on pourra toujours fumer dans les beaux quartiers ou dans les bars à cigares sur les Champs… Mais il y aura des descentes et des amendes en banlieue. On se trompe de cible. En France, le fléau c’est l’alcool, la chicha c’est du divertissement, de la convivialité, c’est de la culture arabe."

Dans le 5e arrondissement de Paris, Mohammed Abdeltawab est propriétaire de l’Isis Café depuis 5 ans et demi. "A l’époque, j’ai investi 200 000 euros. Le narguilé, c’est 100% de ma clientèle." A quelques jours du passage en 2008, il prévoit de changer d’activité: "Je ne vais pas forcer la loi. Je n’ai pas la licence pour vendre de l’alcool. Je réfléchis, je vais sûrement ouvrir une sandwicherie ou un fast-food." Mohamed s’estime heureux, compte tenu du quartier où il est installé, il pourra facilement se reconvertir: "A Châtelet, il y a toujours du monde. Mais j’ai des collègues qui vont devoir fermer." Frédéric Marcillac est client de l’Isis Café depuis le début, il voit dans le décret une entreprise liberticide: "Jusqu’où va-t-on aller ? C’est de la prohibition. En Arabie Saoudite, vous buvez caché. Ici, ça va devenir pareil. C’est dramatique."

samedi 29 décembre 2007

Derniers jours pour vous inscrire sur les listes électorales

C'est comme les soldes, vous n'avez plus que quelques jours pour vous inscrire sur les listes électorales. La date limite de fermeture est fixée au 31 décembre.

Il y a effectivement une inscription d'office. Cette année, les personnes atteignant l'âge de 18 ans entre le 1er mars 2007 et le 28 février 2008 sont inscrites d'office. Aucune demande individuelle sur les listes électorales de la commune de leur domicile réel n'est nécessaire. Attention, toute personne inscrite d'office ne reçoit pas systématiquement de notification de son inscription. Pour être sûr de son inscription, il est préférable de se renseigner auprès de sa mairie.

Si vous souhaitez être inscrit dans une autre commune que celle indiquée par l'INSEE pour l'inscription d'office (à noter, le domicile des parents est réputé être le vôtre pour cette inscription), vous devez accomplir les formalités d'inscription volontaire.

La procédure est très simple. Il suffit de vous adresser :
- soit à la mairie de la commune de votre domicile ou de celle où vous résider de manière effective et continue depuis au moins 6 mois,
- soit à la mairie d'une commune où vous êtes inscrit au rôle d'une contribution directe communale (impôts locaux) depuis au moins 5 ans,
- soit à la mairie de la commune où vous êtes assujettie à résidence en tant que fonctionnaire public.

Avant d'aller à votre mairie, pensez à vous munir :
- du formulaire d'inscription sur les listes électorales des citoyens français (disponible en mairie ou sur le site service-public.fr - Lien vers le formulaire au format PDF),
- d'une photocopie de la pièce d'identité (passeport, carte nationale d'identité) en cours de validité (et présenter l'original de la pièce d'identité),
- selon le cas, un justificatif de domicile ou de résidence dans la commune ou un justificatif d'inscription au rôle des impôts locaux depuis plus de 5 ans, si la personne souhaitant s'inscrire habite chez ses parents, une attestation des parents établie sur papier libre, certifiant qu'il habite chez eux, et un justificatif de domicile des parents.

Bien entendu, si vous venez d'acquérir la nationalité française et n'êtes pas encore en possession d'une carte nationale d'identité ou d'un passeport français, vous pouvez présenter à la place un certificat de nationalité ou le décret de naturalisation.
Si vous êtes dans l'impossibilité de vous déplacer, vous pouvez remettre une procuration établie sur papier libre à une autre personne. Vous pouvez également demander votre inscription par correspondance en envoyant le formulaire d'inscription et les pièces indiquées.

A noter : les citoyens de l'Union européenne résidant en France peuvent s'inscrire sur les listes électorales pour participer à l'élection des conseillers municipaux et des représentants au Parlement européen dans les mêmes conditions que les électeurs français.

Pour plus d'information et les autres cas, je vous invite à vous rendre sur le site du service public.

S'informer, c'est lutter. Lutter, c'est créer. Et voter, c'est s'exprimer... pour lutter.

C'est bon, vous êtes déjà inscrits sur un liste qui vous permettra d'aller voter l'année prochaine ? (parce que le nombre de personnes qui sont inscrites et qui ne vont pas voter parce que le bureau de vote se trouve trop loin...)

No Comment : Qu'est-ce qui fait danser Fanny ?

Article lâchement soutiré - mais sans aucune violence - à Libération. Ecrit par Pauline BONDUELLE - Reporters d’espoirs www.chandanse-sourds.org - samedi 29 décembre 2007

En plein cœur de Paris, dans le Marais, ChanDanse propose des cours de hip-hop, djembé, batterie, salsa, danse orientale et théâtre. Le volume sonore est maximal et le son des percussions envahit allègrement le hall de l’école. Les élèves qui s’affairent n’en semblent pas gênés. Ils vont et viennent, casque d’i-Pod sur les oreilles pour certains, rires et bruit des cavalcades sur le carrelage pour les autres, dans une absence de paroles aussi frappante que la musique. Première école de danse et de musique en France animée par des sourds et pour les sourds, ChanDanse a été créée en 2000 par Fanny Corderoy du Tiers, tonique quinquagénaire née en Asie. «Fascinée par l’image et par la beauté des corps en mouvement», Fanny, sourde de naissance, danse depuis sa petite enfance à Taïwan. «J’ai commencé les cours de danse vers 6 ans. J’imitais les gestes des entendants

Sons différents.
Après un séjour en Indonésie, Fanny, qui s’est installée à Paris avec son mari français, crée ChanDanse : «J’ai appris la danse indonésienne. Les musiciens utilisent beaucoup de percussions, les sons sont très différents de ce que j’avais pu entendre. Même les entendants qui écoutent cette musique-là n’arrivent pas toujours à en percevoir toutes les dimensions

Car chez les sourds, le corps entier «entend» les vibrations de la musique. «Danser en silence n’a pas de sens», indique Fanny Corderoy du Tiers sur le site Sourds.net. Et c’est en s’appuyant sur la mémoire, les règles de base de la rythmique, la perception des vibrations corporelles et l’écoute visuelle qu’ils peuvent pratiquer la musique et la danse. Contrairement aux idées reçues, la musique n’est pas seulement un art auditif. En 1880, le congrès de Milan «pour l’amélioration du sort des sourds et muets» marque le début de plus d’un siècle de «rééducation oraliste» et d’interdiction de la langue des signes. Aussi, en réaction, certains sourds se méfient de la musique, perçue comme un attribut de la culture «entendante».

Comédienne.
Dans les années 80, donner les moyens aux sourds de s’ouvrir à l’art et à la culture devient une nécessité pressante. Et la popularité de la comédienne Emmanuelle Laborit, révélée par les Enfants du silence et qui a fait de son handicap un atout, aura notamment été une des manifestations de ce «réveil sourd».

vendredi 28 décembre 2007

Des solutions alternatives pour fumer dans un bar

Le 1er janvier, l’interdiction de fumer entre en vigueur dans les 280.000 cafés, brasseries, restaurants, discothèques et hôtels de France. Il est désormais interdit de fumer DANS (dedans, à l'intérieur) de ces commerces alors que cela reste permis dehors. "La ministre de la Santé, assaillie par les buralistes, a dû céder : une terrasse sera considérée comme ouverte pourvu qu’une de ses faces le soit. La question est de savoir si une porte sur une façade de 10 mètres constitue une ouverture", raconte Gérard Audureau, président de l’association Droit des non-fumeurs (DNF).

Selon le guide de la Direction générale de la santé - "Sortons du brouillard" - envoyé début décembre aux patrons et employés des établissement, "l’interdiction de fumer ne s’applique pas à ces terrasses à partir du moment ou elles ne sont pas fermées, par exemple si la façade est complètement ouverte. Il en est de même lorsque les côtés sont fermés mais que la terrasse n’est pas couverte."

Les gérants ne manquent pas d'idées pour contourner la loi : façades escamotées, trottoirs bâchés, portes coulissantes... Cela pourra tromper le consommateur, mais pas les officiers de police judiciaire, les médecins du travail, les inspecteurs de l’action sanitaire et sociale ou ceux de la salubrité de la ville chargés des contrôles. Il faudra cependant rester prudent car les amendes - de 135 à 750 € pour le chef d’entreprise et de 68 à 450 € pour le fumeur en infraction - risquent de pleuvoir.

Mon avis sur la question : Heureux et pas vraiment.
Heureux parce que je vais arrêter de sentir la clope lorsque je vais partir de chez Roger, le bistrot où je fais office de pilier de comptoir. Que je vais arrêter de me pourrir la santé en inhalant la fumée de mes amis. Bande d'enfoirés ! Vous me tuez à petit feu, et je vous laisse faire...
Malheureux parce que l'on nous retire encore une liberté individuelle. Pourquoi ne pas pousser les commerces à mieux agencer leurs salles en vrai coin fumeur et non-fumeur. Certains bars y étaient très bien arrivés. D'autres, c'était plutôt pour la forme... Un vrai foutage de gueule.
En conclusion, je suis plutôt contre cette loi. Vous me direz : Et Steven, mon fils de 5 ans, quand c'est kon va dans un café, i vô continuer à respirer la fumée des autres ? A cela je réponds : Steven n'a rien à faire dans un café à 5 ans. Et si vous pouviez ne pas lui commander un panaché...
Dernier point : Pourquoi le fumeur se prendrait une amende ? En règle général - de ce que j'ai pu voir - le fumeur demande au commerçant avant de fumer. Si le commerçant le laisse fumer, est-ce la faute du fumeur ?

Vous en pensez quoi de tout cela ? D'ailleurs, vous fumez ?

jeudi 27 décembre 2007

No Comment : Dans le frigo des pauvres

Article volé au site Libération du 27 décembre 2007.

Manger avec une centaine d’euros par mois et par personne relève du combat quotidien. Une socio-anthropologue a étudié les comportements alimentaires des Français vivant sous le seuil de pauvreté.
DIDIER ARNAUD

Qu’est-ce qu’on met dans son frigo quand on vit avec 3 euros par jour ? C’est à cette question qu’a répondu la socio-anthropologue Christine César dans une étude réalisée en 2003-2004 pour l’Institut de veille sanitaire (INVS). L’enquête sur les «Comportements alimentaires et situations de pauvreté» est un travail fouillé, un peu fouillis. Comme les paroles recueillies par la chercheuse. Les personnes en situation de grande pauvreté ont du mal à partager leurs difficultés avec un tiers, qui restera toujours étranger à leur misère. Ils cherchent à l’éluder.

En France, le budget alimentaire pour les personnes en dessous du seuil de pauvreté est inférieur à 114 euros par mois. Soit entre 3 et 6 euros, et parfois moins de 3 euros, par jour. Près de 68 % d’entre eux sont dépendants de l’aide alimentaire. Ils s’approvisionnent aussi sur les marchés (20 %) pour les fruits et légumes.

Christine César a rencontré une dizaine de ces familles : sans-papiers, RMistes, en Ile-de-France et en milieu rural (Dordogne et Haute-Vienne). Elle décrit leur débrouillardise. Comment ils stockent, conservent, gardent. De quelle manière ils rusent. Mme E. dit que les «choses toutes faites», comme les plats préparés, reviennent très cher. «Le premier réflexe, quand on n’a pas de sous, c’est de réduire les fruits et légumes. C’est un mauvais réflexe, alors il faut ruser, connaître les lieux où c’est moins cher. S’organiser, c’est une gymnastique

En prenant rendez-vous avec ses interlocuteurs, Christine César ne disait jamais qu’elle allait inspecter les réfrigérateurs. Voir, d’abord. Puis photographier ce qu’il y a dedans. Sur ses clichés, on voit souvent des stocks de pots identiques (yaourts, pâte à tartiner, bouteilles de lait), de vieux restes dans une assiette. Mais rarement des produits périmés. Certains désignent le frigo comme le «vieux compagnon de route». La crainte la plus courante est qu’il «puisse lâcher». Ce qui est l’annonce d’une possible détérioration générale. Parfois on le recycle. «Il peut servir de pharmacie, d’armoire, d’étagère, de pense-bête, de support de photos, de cadre pour la photocopie d’un régime», note le rapport. Plus d’un quart des personnes de l’étude n’ont pas acheté leur appareil. Ils l’ont récupéré. Parfois, même, ils font frigo commun, quand les habitants sont par exemple en foyer. Mais ils n’apprécient guère ce partage, tant il peut y avoir de vols. Le frigo fait l’objet d’une «réappropriation qui n’existe pas aussi fortement pour les autres appareils domestiques», écrit la sociologue.

L’aide alimentaire mal acceptée
Le rapport note qu’accepter les dons de l’aide alimentaire ne va pas de soi. Cela met les gens dans une position d’assistés qui leur fait honte. En outre, il arrive que les denrées ne soient pas en bon état. «Un don alimentaire dégradé dégrade celui qui l’accepte», souligne Christine César. Les gens préfèrent parfois se débrouiller eux-mêmes. Cela les valorise. Une femme raconte : «Au bout d’un moment, je me suis rendu compte que le pain tous les jours me coûtait cher. Comme il y avait un foyer de handicapés dans mon immeuble, j’ai fait une demande officielle pour avoir le pain rassis de la veille. J’en mets un peu dans mon congélateur, mais un petit peu seulement car je n’ai plus de place.» Pour cette autre famille, le «don» alimentaire est plus disqualifiant que de faire les «poubelles» de la boulangerie.

«un repas de prisonniers»
Pour les sans-papiers, se nourrir n’est pas toujours la priorité. La famille A. ne dispose pas de titre de séjour. Le père se décrit comme un homme privé de liberté, sans cesse traqué. Même à table, «c’est comme le repas des prisonniers. On n’a pas de liberté pour manger». Ils ont un fils de 7 ans. Le médecin a dit qu’il «ne mange pas bien». Pas assez, en fait. Il manque de viande, de fruits et légumes. «Le médecin dit "il faut", mais nous on n’a rien», dit la mère.

La stratégie du stock
L’étude montre comment se développent les stratégies de stockage : «Chez les personnes qui disposent d’un minimum de place, on trouve du riz, des oignons, des pommes de terre, tous achetés par sacs de 10 kilos.» A l’Epicerie sociale, ce couple raconte qu’il «fait des réserves de trucs» qu’il ne prendrait pas ailleurs. «Les yaourts, on en avait pris 16 et on les a mangés en trois jours à nous deux. Avec ça, on se fait de l’éclate.» Plus loin, la dame précise : «Et puis il doit y avoir un truc psychologique. Le fait d’avoir un frigo plein, je ne sais pas, on se sent mieux. On s’amuse plus. Disons que ça résout la frustration d’être pauvre.» Une autre dame explique que sa mère avait «deux congels» dans son pavillon, et que «dans toutes les maisons, les gens font comme ça, il faut faire du stock».

Riz cassé et pâtes au sucre
Les menus sont souvent répétitifs. Le quotidien ne s’embarrasse pas de délicatesse culinaire. «Les populations étudiées cherchent d’abord à éviter le sentiment de faim, se dirigent logiquement vers les aliments les plus économiques», comme le riz et les pâtes, note le rapport. «Le riz, on prend du cassé. Les 22 kilos, c’est 15 euros, et dernièrement on en a trouvé à 12,5. Ça nous fait le mois. Je malaxe la fécule de pommes de terre avec de l’eau et ça fait du foutou [aliment de base en Afrique centrale, fait de manioc et de banane plantain, ndlr], on en mange tous les deux jours», dit Mme B. «Hier midi, vous avez mangé quoi?» demande la sociologue. «C’était des pâtes et on les mange avec le pain.» Plus loin, Mme B. explique : pour le riz, «même si tu n’as pas de condiments pour la sauce, tu mets du sucre et ça passe. Souvent, on prend ça matin, midi et soir, quand il n’y a pas autre chose, surtout l’été».

le POISSON, ce luxe
Le poisson est rare. «J’achète un peu de poisson, ce n’est pas donné», dit cette autre dame, qui souligne que la roussette est devenue chère. «Avant c’était accessible. La joue de lotte, c’était 11 francs le kilo, et maintenant c’est 28 euros. On n’y pense même plus. C’est du luxe. Pareil pour les moules, j’adore ça mais c’est plus possible.» La viande, elle va l’acheter en banlieue et en congèle la moitié. «Le reste, je grille ou je fais de la soupe, de la sauce que je mets petit à petit.» Elle ajoute : «Le poulet, c’est 10 euros les 10 kilos. Les bananes, c’est pour l’enfant quand il n’y a pas de pommes.» Une autre preuve d’imagination. «Que faites-vous des steaks ?» demande la sociologue. «Je mélange le steak haché avec du poisson surgelé frais, un peu de farine, du sel, et je fais frire en boulettes

Les fins de marché, la «pochette-surprise»
L’enquête fait une part belle au glanage. Comme il n’est pas question de faire son marché comme tout le monde, c’est quand les commerçants remballent que tout se passe. Mme C. fait les fins de marché. «C’est incroyable tout ce que je trouve en fouillant. C’est devenu comme les enfants à Pâques et la pochette-surprise.» Cette activité constitue «un vrai boulot. C’est honteux de voir ce qu’ils laissent». Elle passe «des nuits à faire des compotes», des conserves de légumes. Mme C. dit aussi : «Les envies, ça passe, et les besoins, on a toujours pu faire face.» Pour Mme C., tout se passe comme si elle s’était installée «dans une économie de guerre, prête à affronter un siège», note la sociologue. Qui confie : «En situation de pauvreté, l’abondance est possible

Le rebord de la fenêtre
Des frigos, il n’y en a pas toujours. Seuls 62 % de ceux qui résident à l’hôtel en disposent, contre 99 % de ceux qui vivent en appartement. Le recours le plus commun est donc le rebord de la fenêtre. Dans ces conditions, «la conservation des surgelés est impossible», note le rapport. Pourquoi écrire cette évidence ? Parce que, le plus souvent, les familles évitent de signaler aux services sociaux qu’elles ne possèdent pas de frigo. Ainsi elles profitent quand même du surgelé, qu’elles cuisinent tout de suite, parfois pour distribuer les plats à leur entourage. Comment fait-on quand il fait chaud ? La fenêtre de Mme A. est plein sud. Pour les fromages, elle a le choix : «Laisser sentir à l’intérieur ou laisser dégouliner à l’extérieur».

Les membres de l'Arche de Zoé condamnés

Les six membres de l'ONG l'Arche de Zoé sont condamnés à huit ans de travaux forcés au Tchad et d'une amende de plus de 4 milliards de francs CFA (plus de 6 millions d'euros) de dommages et intérêts pour les 103 enfants qu'ils avaient tenté d'emmener en France, les présentant à tort comme des orphelins du Darfour. Chacun ont fait une demande individuelle de transfert vers la France auprès des autorités consulaires françaises.

La convention d'entraide judiciaire franco-tchadienne datant de 1976 prévoit, en effet, dans son article 29, que "tout ressortissant de l'un des deux Etats condamné à une peine d'emprisonnement ou à une peine plus grave sera, sous réserve de son consentement, remis aux autorités de l'Etat dont il est ressortissant" si la demande est faite. Le consentement recueilli, la demande française devrait être transmise au Tchad. Il appartiendra ensuite aux autorités locales d'autoriser le retour en France d'Eric Breteau, le président de l'Arche de Zoé, et des cinq autres membres de l'ONG.

Mon avis sur la question : Je suis perplexe concernant ce dossier depuis le début. Je n'arrive pas à croire que les membres de l'ONG soient allés en Afrique avec de mauvaises intentions. Voulaient-ils réellement enlever ces enfants pour les "vendre" en France ? Je ne pense pas.

La culture africaine a de particulier que la famille passe avant tout. C'est aussi le cas dans bien d'autres cultures (Chinoise par exemple). Un enfant est rarement orphelin, s'il n'y a plus de père ni de mère, il y a toujours les oncles, les grands-parents ou même les amis de la famille pour soutenir les enfants. Bien entendu, peu de choses sont officialisées et les "adoptions par le coeur" ne sont pas répertorié administrativement. C'est le problème des orphelinats créés en Afrique... Ils recueillent des enfants qui ne sont parfois pas sans famille !

C'est à vous dégoûter de faire de l'humanitaire... Mais ce n'est pas parce qu'il y a un grain de sable dans les rouages qu'il faut baisser les bras. Continuons à lutter et aider. C'est comme cela que l'on pourra changer les choses.

Persopolis : lutte pour les libertés individuelles

Persepolis, premier film de Marjane Satrapi et de Vincent Paronnaud, est l'adaptation sur grand écran des quatre albums de bande dessinée homonymes écrits et dessinés par Marjane Satrapi. L'histoire de ces albums est directement inspirée de la jeunesse de la dessinatrice. Celle-ci avoue qu'au moment de l'écriture des livres, il a été difficile pour elle de se rappeler seize ans de vie, "avec tout ce que vous voulez forcément enfouir, oublier".

Marjane Satrapi n'a pas voulu faire une adaptation "fantaisiste". Elle voulait que cette histoire reste universelle. C'est pourquoi il a tout de suite été question de faire un film d'animation. "Avec les images réelles, ça devient tout de suite l'histoire de gens qui vivent loin, dans un pays étranger, qui ne sont pas comme nous. C'est au mieux une histoire exotique, et au pire une histoire de " tiers-mondiste " ! Si les albums ont aussi bien marché partout, c'est que l'abstraction du dessin - qui plus est, du dessin en noir et blanc - a permis à chacun de s'identifier totalement. Que ce soit en Chine, en Israël, au Chili, en Corée... Cette histoire est universelle."

Lorsque j'ai vu Persepolis, je suis resté sur le cul. Ce film est un chef d'oeuvre. Des dessins simples mais plein d'expressions. Des personnages humains, révoltés, et des situations révoltantes. Marjane est une enfant comme les autres avec une enfance pas comme les autres. Elle vit la révolution, elle vit la guerre, elle cotoie la mort. Marjane est une jeune fille comme les autres, elle drague, elle aime, elle pleure. Mais Marjane est une femme forte qui se bat pour rester intègre dans un pays où l'extrêmisme l'a emporté sur les libertés individuelles.

Persepolis a réussi à mêler en moi une montagne de sentiments pendant 95 minutes. Le rire, les larmes, la colère, la haine, voire un début de sentiments d'intolérance face à la dictature islamiste. Drôle, poignante, éducative et captivante, je ne peux que vous conseiller de voir Persepolis.


Synopsis :
Téhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah.
Avec l'instauration de la République islamique débute le temps des "commissaires de la révolution" qui contrôlent tenues et comportements. Marjane qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire. Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.
Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la protéger.
A Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la différence.

mercredi 26 décembre 2007

12.000 internautes pédophiles suspectés en Allemagne

Une vaste enquête est lancée en Allemagne à l'encontre des internautes suspectés d'avoir téléchargé des fichiers pornographiques à caractère pédophile.

Selon le procureur général du Land de Saxe-Anhalt (est) Peter Vogt, 12.000 personnes intéressent les enquêteurs. Ces personnes sont suspectées d'avoir téléchargé ou possédé des fichiers pédopornographiques. L'enquête a été ouverte en Saxe-Anhalt à la suite de l'information d'un fournisseur d'accès.

L'affaire ne se limiterait pas à l'Allemagne, mais Vogt a refusé de nommer les autres pays concernés.

Mon avis sur la question : Plusieurs questions se posent dans ces trois paragraphes.
La première sur la pédophilie. La pédophilie est, en psychiatrie, l'attirance sexuelle d'un adulte envers les personnes impubères. Le terme pédophile est souvent utilisé par abus de langage pour désigner une personne condamnée par la justice pour des crimes ou délits en rapport avec l'abus sexuel sur mineur ou la pornographie infantile. Je ne prône pas la pédophilie, mais est-ce réellement une perversion sexuelle que d'aimer un enfant ? Evidemment, l'enfant n'est pas toujours en mesure de comprendre ce qui lui arrive, et c'est bien là la limite de la chose. Il fut un temps, on disait que l'homosexualité était aussi une perversion sexuelle...
La seconde question porte sur "à la suite de l'information d'un fournisseur d'accès". Un fournisseur d'accès est-il en droit de fournir des informations sur l'usage privé de la connexion de ses clients ? Cela veut dire que le fournisseurs d'accès a fourni des informations sur au moins 12.000 personnes ! Si ce n'est plus. Dire qu'à une époque, on osait se dire qu'Internet était un terrain de jeu libre...
Dernière question "l'affaire ne se limiterait pas à l'Allemagne". La France serait-elle touchée par cette enquête ? Les fournisseurs d'accès français vont-ils divulguer des informations sur le comportement de surf de leurs clients ?

mardi 25 décembre 2007

Noël ou le besoin de consommer

Tout d'abord, je tiens à vous souhaiter un joyeux Noël. Finalement, nous sommes en pleine période de fêtes, le ciel brille de mille feux, les arbres s'enflamment de petites ampoules, les pères Noël fleurissent et Jingle bells et autres White Christmas résonnent dans nos oreilles. Quoi de plus beau que de faire plaisir à un proche, un ami, un enfant, un parent... Lui offrir un présent et voir son visage s'illuminé. Oui, quoi de plus beau qu'un sourire ?

Mais pour avoir un sourire, il n'y a pas besoin d'offrir de dernier iPod touch, il n'y a pas besoin d'offrir le dernier circuit Playmobil ou autres gadgets à 450 € ! Je vous rappelle que 450 €, c'est 3000 FF ! Dire qu'il y a une époque où j'étais heureux quand mes parents me donnaient 10 FF pour un bon bulletin trimestriel !

Ce n'est pas la fête de Noël qui me répugne, bien au contraire, c'est une autre occasion de se retrouver en famille et de faire la fête. C'est plus cette foison de "il faut offrir un cadeau, il faut toujours offrir plus beau, toujours plus gros..." qui me dégoûte. Comme tous les ans, j'ai fait mes courses de Noël, j'ai acheté divers cadeaux (DVD, Cd, livres, jouets...). J'ai bien entendu reçu des cadeaux. Mais le plus beau que j'ai reçu est celui de ma nièce. Un simple bout de papier découpé avec marqué "tonton je t'aime" et qui me servira de marque-page...

Marre de devoir consommer, marre des multinationales qui nous vendent du besoin...

Vous en pensez quoi ? J'en fais trop ?

lundi 24 décembre 2007

Le Réseau Éducation Sans Frontières contre Hortefeux

Ce n'est pas nouveau, les politiques migratoires en France ont toujours posées problèmes. Cette année, l'association Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) lance une opération de masse. Elle demande aux proches des familles ou des personnes en situation irrégulière d'envoyer un courrier relatant la vie de ces derniers au ministre de l'Immigration Brice Hortefeux.

Il s'agit de "témoigner de la place qu'occupent dans la société tous ceux que le ministre veut expulser" et de "manifester haut et fort qu'aucune politique ne traite seulement de chiffres".
Pour RESF, "leurs vies, celles des 'sans-papiers', et les nôtres, ne se réduisent pas en équations, ne se réduisent pas à un chiffre - 25 000 (objectif gouvernemental d'expulsions pour 2007, ndlr)- et à trois lettres - ADN".

L'association s'est inspirée des nombreuses lettres envoyées par les enfants au Père Noël. Elle souhaite que la population s'adresse directement au ministre pour lui exprimer son sentiment sur sa politique.

L'adresse du ministre de l'Immigration : 101, rue de Grenelle 75323 Paris cedex 07.

Mon avis sur la question : Au risque d'être fiché par le gouvernement, j'ai fréquenté et je fréquente toujours des personnes en situation irrégulière. Messiers du ministère, il est fort probable que vous croisiez tous les jours des sans-papiers, que vous soyiez servis par eux, qu'ils nettoient vos toilettes, qu'ils préparent votre nourriture, qu'ils surveillent vos voitures... (ça fait très Fight Club, je sais)... J'ai très peu d'inspiration pour la lettre, mais elle sera prête très rapidement cher papa Hortefeux !
Il faut arrêter de généraliser certains dérapages, tous les sans-papiers ne sont pas là pour nous voler nos emplois, nos allocations et violer nos femmes... Trois-quart d'entre eux sont là pour essayer de trouver une meilleure situation de vie, pour retrouver leur famille ou tout simplement parce que, pour eux, la France reste un eldorado... Parfois j'en doute.

Vous pensez faire une lettre à Papa Hortefeux ? N'oubliez pas l'adresse : 101, rue de Grenelle 75323 Paris cedex 07.

Source des illustrations : leregardobscur et le très bon infos-matin

dimanche 23 décembre 2007

No Comment : Yannick Noah: "Tout me choque" dans l'action de Sarkozy

Yannick Noah, qui avait soutenu Ségolène Royal lors de l’élection présidentielle, a déclaré que "tout (le) choque" dans l’action de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, dans un entretien au Journal du Dimanche.

"L’attitude, le ton, l’arrogance me choquent. Le déballage de richesse, le cynisme me choquent. La désinformation me choque", estime l’ancien joueur de tennis devenu chanteur, qui dit toujours soutenir Ségolène Royal.

"Je n’ai pas encore rencontré quelqu’un qui m’a dit ce qu’il avait vraiment fait", ajoute-t-il. "Qu’est-ce qu’il y a eu à part un brouhaha et de la godille? Quels problèmes ont été réglés?"

"Je ne veux même pas parler du côté diversion avec la mise en scène de sa vie privée, et tous les médias qui suivent. C’est le roi avec sa cour, et les courtisans se mettent à genoux", poursuit Noah, qui avait tenu des propos comparables dans le journal Le Parisien de samedi.

Il indique en outre avoir reçu une proposition de l’entourage de Nicolas Sarkozy pour participer au concert du Champ de Mars le 14 juillet dernier.

"J’ai dit OK mais pour quatre fois le prix proposé, en rigolant", affirme-t-il. "J’étais au golf quand ils ont accepté ma fausse proposition, le lendemain (…) Je ne suis pas un courtisan, même à ce prix-là".

Noah a repris à Zinédine Zidane le titre de personnalité préférée des Français, que l’ancien footballeur lui avait ravi en juillet 2006, selon le classement réalisé par l’institut de sondages Ifop pour le même numéro du JDD. Voir le top 15 de ce classement sur mon autre blog Au détour d'une...

samedi 22 décembre 2007

Parce qu'il ne faut pas baisser les bras

Le cri du coeur... Manifestation étudiante contre le CNE

Photographie prise le 14/03/2006 avec le Canon EOS 350D couplé à un Tamron 28/75 mm f2.8
Priorité d'ouverture, vitesse d'obturation 1/2000 secondes à f2.8 et ISO 100

vendredi 21 décembre 2007

No Comment : Deux reporters français risquent la peine de mort au Niger

PARIS (Reuters - 21.12.07 à 20h51 ) - Les deux journalistes français arrêtés lundi au Niger ont été inculpés vendredi d'atteinte à la sûreté de l'Etat, ce qui est passible de la peine de mort, a annoncé Reporters sans frontières.

"Les deux journalistes ont été présentés à un juge d'instruction le 21 décembre, qui leur a signifié leur inculpation pour 'atteinte à la sûreté de l'Etat', conformément aux réquisitions du procureur, a déclaré leur avocat, Me Moussa Coulibaly à RSF", écrit l'organisation dans un communiqué.

Cette inculpation n'a pu être confirmée dans l'immédiat.

Les autorités reprochent à Thomas Dandois et Pierre Creisson, qui réalisaient un reportage pour la chaîne télévisée Arte, d'avoir enfreint l'interdiction de se rendre dans le nord du pays pour couvrir le conflit entre le pouvoir et la rébellion touarègue du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ).

Selon leur avocat, les deux journalistes ont été incarcérés au camp pénal de Kollo, à quelque 20km de Niamey, où ils sont détenus avec leur chauffeur qui a été inculpé de "complicité d'atteinte à la sûreté de l'Etat", ajoute RSF.

Les journées sans

Précédemment rédigé sur mon autre blog Au détour d'une...

No Music Day le 21 novembre, Buy nothing day le 24, No Sarkozy day le 30... La chasse à tout ce qui pollue notre environnement mental et physique bat son plein, les actions médiatiques se multiplient et il y en a pour tous les goûts.
En Angleterre, le No music day proteste contre le matraquage musical et les jingles. Cette journée a été créé il y a quatre ans par l'écrivain et artiste Bill Drummond.

La journée sans achat, Buy nothing day, se targue de son slogan : "Stop shopping and start living" ("arrêtez d'acheter et commencer à vivre"). Elle critique le système capitaliste et la consommation de masse. A l'origine de cette campagne, les Canadiens de Vancouver Kalle Lasn et Bill Schmalz. C'est à ces deux casseurs de pubs que l'on doit également la journée sans pub (No add day) et la semaine sans télé (TV turn-off week).

La méthode fait des émules un peu partout dans le monde. En France, une poignée d'association (RAP, la Brigade anti-pub) s'attaque aux annonceurs publicitaires qui envahissent dorénavant le web. Les armes sont simples : barbouillage d'affiches et résistance au quotidien. Quant au versant politique de la guérilla, il est assuré par le Rassemblement de la démocratie à la télévisition (RDT) et sa journée nationale sans Sarkozy.

Mon avis sur la question : Je suis complètement pour ces petites journées de boycott qui permettent de remettre à l'esprit du grand public certains travers de notre société hyper consommatrice. Cependant, et c'est ce qui me gêne vraiment, ces actions n'ont malheureusement pas toujours un impact suffisant sur les esprits. On participe à ces journées, et finalement le lendemain est un nouveau jour... Et l'on fait table rase du passé... La seconde étape, d'après moi, ce n'est pas de boycotter un produit, mais de faire en sorte de réussir à le transformer. Je ne dis pas qu'on l'on réussira à transformer Sarkozy (!! :D) mais au moins tenter de transformer les supports publicitaires pour qu'ils soient moins polluant, moins omniprésent. Je pense qu'il peut y avoir une sorte de cohabitation plus saine. On peut aussi se dire que si l'on ne fait plus de publicité, on pourrait faire payer moins cher les produits...

Faut que je m'achète une île et que j'invite ceux qui en ont marre de consommer bêtement à y vivre ! Qui vient ?

jeudi 20 décembre 2007

Les JRTT pourront être payés !

L'amendement permettant le rachat des jours de récupérations (RTT) en 2008, dans les entreprises où ce n'est actuellement pas possible, est adopté. Le "repos compensateur" du salarié peut être remplacé, "avec l'accord de l'employeur", entièrement ou partiellement, "par une majoration salariale".

Les salariés qui rachèteront leurs jours RTT bénéficieront du régime de défiscalisation des heures supplémentaires de la loi travail, emploi et pouvoir d'achat (TEPA) du 21 août 2007, précise un sous-amendement gouvernemental adopté par les députés.

La gauche a dénoncé un dispositif "usine à gaz" élaboré dans "l'improvisation" et inefficace pour le pouvoir d'achat. "Les entreprises vont distribuer des rémunérations sous cette forme au lieu d'augmenter les salaires", a prédit Pierre-Alain Muet (PS). "Cela ne créera aucune richesse, aucune croissance."

L'examen du projet de loi se poursuivra jeudi après-midi et dans la soirée.

Mon avis sur la question : POUR ! Pour la monétisation des RTT tout comme la monétisation des congés payés, mais seulement si le salarié le souhaite et non si l'employeur le souhaite. C'est là qu'est toute la difficulté pour ce genre d'amendement. Il est clair que c'est l'employeur qui aura le dernier mot. De toute manière, la charge de travail aidant, l'employé se fera racheter ses RTT pour ne pas les perdre et pour pouvoir abattre son travail... Triste vie.
De plus, et comme le mentionne très bien l'opposition, pour une fois, ce n'est pas via la monétisation des JRTT que l'augmentation du pouvoir d'achat doit se faire. Il faut simplement revaloriser le prix du travail et augmenter les salaires.

dimanche 16 décembre 2007

21.000 explusions et moi, et moi, et moi

21.000 personnes ont été expulsées entre janvier et novembre, selon un bilan établit dans Le Parisien - Aujourd'hui en France par Brice Hortefeux. Bien entendu, on fera dans le politiquement correct. Ce ne sont pas des "expulsions", juste des "éloignements". D'autant que ces 21.000 immigrés étaient en situation irrégulière.

"L'immigration choisie et concertée, ce n'est pas l'immigration zéro, qui n'est ni possible ni souhaitable", ajoute Brice Hortefeux.

Dans sa feuille de route établie en juin dernier, le gouvernement Fillon s'était fixé un objectif de 25.000 reconduites à la frontière d'immigrés en situation irrégulière pour l'année 2007. On est pas bien loin ! Le père noël lui fera bien cadeau de ces 4.000 reconduites manquantes !

Mon avis sur la question : Il va être plus dur à M. Hortefeux de maintenir les quotas maintenant que certaines catégories d'immigrés clandestins ne peuvent plus être considérées comme clandestins... Je pense aux pays d'Europe de l'Est récemment entrés dans l'Union Européenne. C'est eux qui faisaient le gros du quota. DOMMAGE ! De toute manière, je ne sais pas si vous êtes au courant de toutes les pratiques et méthodes mises en place pour pouvoir contrôler les étrangers à la gueule (c'est pas trop dur, il faut dire !), mais cela est assez révoltant. D'autant qu'on les traite, une fois arrêtés, comme du bétail.
Sur le point de l'immigration choisie, je ne dirais pas "pourquoi pas" ! Mais je dis tout simplement "non". Effectivement, la France ne peut plus se targuer d'être une terre d'accueil pour les pays en détresse, mais il ne faut pas non plus en bloquer l'entrée. Il faut pouvoir laisser une chance à tous. Une chance pour eux de s'en sortir et d'être dans des conditions de vie qui leur permettraient d'aller au-delà de la misère de leur pays.
L'entrée n'est pas fermée me dirait Brice Hortefeux, on laisse entrer les cerveaux. Oui, très bonne idée de laisser entrer les cerveaux, mais à condition qu'ils puissent ensuite exporter leur savoir dans leur pays d'origine. Et là, c'est une toute autre histoire...

Vous en pensez quoi de ces problèmes d'immigration ? La France devrait-elle accepter tous ces clandestins ou devrait-elle les laisser dans leur misère ?

samedi 15 décembre 2007

La TVA sociale, une sombre foutaise

La TVA sociale, une très bonne idée du gouvernement, a reçu un avis défavorable du Conseil économique et social (CES). Selon un projet d'avis rendu public le jeudi 13 décembre, le CES souligne les "effets inflationnistes" de la TVA sociale, une "taxe sur la consommation, et donc sur les ménages": "une évaluation fine de ces effets sur le pouvoir d'achat par catégories de ménages devrait être réalisée pour approfondir ces questions si cette idée restait d'actualité, malgré ses inconvénients".

Le CES se prononce plutôt pour :
- une réduction de "3 à 4 points des cotisations employeurs et non salariés maladie ou famille, compensée progressivement en trois ans, de façon à créer un 'choc de compétitivité' favorable à la croissance et à l'emploi" ;
- une hausse de 0,25% de la Contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) pour "apurer définitivement les déficits" de la "Sécu", compensée "pour les salariés par un transfert sur la CSG (Contribution sociale généralisée) des 0,75% de cotisation maladie" ;
- et une "taxe sur le carbone fossile"

Mon avis sur la question : Je ne suis pas vraiment économiste de formation et cette histoire de transfert des cotisations d'un type de prélèvement à l'autre ne me parle pas vraiment (si une personne pouvait me l'expliquer en français... Je serais preneur !). Je sais cependant que les termes "TVA" et "sociale" ne peuvent réellement coexister. La TVA est une taxe aveugle. Elle touche toutes les catégories de personnes sans prendre garde à leur niveau de vie. Evidemment, on m'avancera, on paie suivant ce que l'on consomme. Le RMIste ne paiera pas autant de TVA que le cadre supérieur puisqu'ils ne consomment pas la même chose. C'est vrai. Mais si le cadre supérieur consomme comme le RMIste, il est plus qu'avantagé dans ce système ! La TVA ne peut donc pas être sociale. Au pire, on pourrait l'interpréter dans le sens "TVA additive pour une utilisation sociale"... Mais là, je pense qu'il y a d'autres moyens de taxer (et pourtant, les taxes sont déjà importantes) la population et notamment les tranches supérieures plutôt que de leur faire "don" de paquets fiscaux et autres exonérations. L'avantage de la société française et des différents impôts et taxes mis en place sont la possibilité d'une redistribution des richesses et, de ce fait, la possibilité pour les classes dites inférieures de pouvoir vivre de manière décente.

Sur le principe de la TVA sociale posé en 2007, les 5 points d'augmentation de la TVA serait liés à une réduction des charges patronales de 5 points. Ce qui permettait au consommateur final de ne pas payer les produits plus cher... Honnêtement, vous pensez que la réduction de 5 points des charges patronales pourraient réellement être répercutée sur le coût final ? N'y a-t-il pas un risque d'augmentation des marges pour l'entreprise et finalement une inflation et de baisse du pouvoir d'achat comme le montre cette image "volée" au journal Le Parisien ?

Vous en pensez quoi ?

vendredi 14 décembre 2007

Les grandes marques se font plaisir sur les prix

Un article du Nouvelobs de cette semaine met en lumière la forte hausse des prix depuis trois ans. Le Nouvel Observateur s'est procuré un listing retraçant l'évolution des prix de plus de 250 produits de grandes marques parmi les plus vendus dans les grandes surfaces. Il en ressort une hausse moyenne de 11,5% sur trois ans, deux fois plus que le taux d'inflation calculé par l'Insee.

Tout flambe ! Les steaks hachés (+42%), les coquillettes (+32%). Les filets de maquereau (+35%) L’eau de Volvic (+26%)... Plus spectaculaire encore : depuis 2000 (passage à l’Euro !), c'est une augmentation de 29% qui se fait sentir. Et cela ne devrait pas s’arranger : invoquant - non sans raison - la flambée du cours de l’énergie et des matières premières, la plupart des grands groupes agro-alimentaire ont présenté, cet automne des tarifs rehaussés de 8% qui se traduiront, si rien ne change, par une nouvelle flambée des étiquettes.

Vous pourrez en savoir plus sur ce dossier directement sur le site du Nouvelobs ou dans les kiosque cette semaine.

Mon avis sur la question : Merci au Nouvelobs d'avoir fait ce "petit" travail. Depuis le temps que les associations de consommateurs pointent du doigts les augmentations de prix et qu'aucun dirigeant ou institut ne veut y croire... Effectivement, on parle ici des grandes marques et non des marques de distributeurs. Même si elle est moindre, la tendance doit, si je ne m'abuse, être assez identique.
Les grandes marques justifient souvent l'augmentation de leur prix par la hausse du prix des matières premières. Lorsque le blé augmente de 30%, les gâteaux en font de même. Assez étrange lorsque l'on sait que la hausse du prix du blé n'impacterait qu'à, à peine, 2% le coût de production d'un paquet de biscuit...
Sur quoi doit-on alors réellement se baser pour connaître l'augmentation des prix, et surtout l'augmentation du coût de la vie. Puisque c'est finalement cela qui nous permet de connaître notre pouvoir d'achat final. Ce que je peux vous confirmer c'est que le prix des boissons dans les bars et les prix des restaurants ont aussi augmenté !!

Avez-vous mener quelques enquêtes de votre côté sur la hausse des prix ? Quelle a été votre conclusion ?

jeudi 13 décembre 2007

The constant gardener - Critique

The constant gardener est l'adaptation cinématographique de La Constance du jardinier, un roman signé John Le Carré et publié à la fin de l'année 2000. Ce n'est pas une histoire vraie, mais cela pourrait l'être. Le roman est dédicacé à Yvette Pierpaoli, militante passionnée et bénévole infatigable. En 1999, Yvette Pierpaoli est tuée, à l'âge de 60 ans, ainsi que deux autres travailleurs bénévoles et leur chauffeur, dans un accident de voiture en Albanie.

L'histoire : Dans une région reculée du nord du Kenya, Tessa Quayle, une brillante avocate aussi militante que passionnée, est retrouvée sauvagement assassinée. Le médecin africain qui l'accompagnait est porté disparu, et tout porte à croire qu'il s'agit d'un crime passionnel.
Sandy Woodrow, Sir Bernard Pellegrin et les autres membres du Haut commissariat britannique s'imaginent que l'époux de Tessa, leur discret et modeste collègue, Justin Quayle, ne cherchera pas à prendre l'affaire en main. C'est bien mal le connaître...

The constant gardener nous présente les deux faces de l'Afrique. D'une part des personnes qui luttent pour la survie de ces peuples souvent affamés mais surtout exploités et trompés du fait de leur ignorance, bref les gentils. Et d'autre part le gouvernement, les laboratoires / lobby pharmaceutiques qui sont les menteurs, les trompeurs dans cette histoire. Une histoire qui doit refléter une réalité, si ce n'est la réalité.

Fernando Meirelles raconte : "je suis brésilien et nous fabriquons des médicaments génériques depuis quelques années et, lorsqu'on essaie de fabriquer des produits bon marché, équivalents de médicaments brevetés, on prend très vite conscience de la puissance sidérante du lobby de l'industrie pharmaceutique. J'ai lu pas mal de choses là-dessus ces dernières années - sur le site internet d'Oxfam par exemple - et je me suis rendu compte qu'un film pouvait être une bonne occasion de faire bouger les choses."

Le film est réalisé assez simplement mais avec beaucoup de justesse et d'émotion. On passe parfois un peu vite sur certaines explications, mais la force des images est omniprésente. J'ai été plus d'une fois pris d'une rage terrible en visionnant ce film. Notamment, la scène de l'avion vers la fin lorsqu'un membre de l'équipage - Jonah - oblige Justin Quayle (Ralph Fiennes) à abandonner une petite fille lors d'une attaque.

Jonah : Je suis désolé, je ne peux pas prendre la fille.
Justin Quayle : Je ne la laisse pas !
Jonah : Seulement les bénévoles...
Justin Quayle : Au diable le règlement (...) C'est la vie d'une enfant !
Jonah : Il y en a des milliers d'autres. Je ne peux pas faire d'exception pour elle
Justin Quayle : Mais c'en est une que l'on peut aider. Ici et maintenant !

Que faire dans des situations pareilles ? Aider ou non ?

mercredi 12 décembre 2007

Sacrifier du temps libre pour gagner plus

A force de nous de nous dire que les Français sont fainéants et que c'est parce qu'ils ne travaillent pas assez qu'ils n'arrivent pas à joindre les deux bouts, on commence à y croire !

6 Français sur 10 déclarent qu'il pourraient sacrifier du temps libre pour gagner davantage. C'est un peu un appel à la fin des 35 heures. Les 35 heures restent une avancée sociale mais ne sont pas une formule applicable de manière aveugle à toutes les entreprises. Cela est un tout autre débat.

Selon un sondage IFOP pour Métro, 63 % des interrogés choisiraient de "gagner plus d'argent mais avoir moins de temps libre" plutôt que d'accepter une baisse de revenus contre du temps libre. Le même taux se dit plutôt favorable à "un assouplissement de la législation (...) afin que des magasins puissent ouvrir le dimanche."

Ces sacrifices pour quoi ? Pour gagner plus et donc dépenser plus... Ou du moins, le peu en plus qu'ils pourraient gagner avec leur RTT en moins. De toute manière, avec moins de temps libre, ils dépenseront moins.

La vraie question n'est pas comment sacrifier des avantages acquis contre de la monnaie sonnante et trébuchante mais plutôt pourquoi sommes-nous aussi peu payés alors que tous les prix, quoi que les instituts de mesure disent, ont augmenté, sauf le prix du travail apparemment. Quelles solutions ? Augmenter les salaires ? Mieux répartir les richesses produites ? Réfreiner la consommation de masse, les produits jetables et les besoins secondaires inutiles ? Diminuer la rémunération des actionnaires et des grands dirigeants ?

Au-delà de ces différentes actions, je suis plutôt pour la possibilité de monétiser les RTT ou la possibilité de travailler le dimanche. Le seul soucis est comment l'employeur pourrait faire jouer ces possibilités et les transformer en obligation de travail... C'est ce qui arrivent malheureusement souvent. "Ma chère madame Michu, vous savez, il y en a 10 comme vous qui attendent pour prendre votre poste... Alors si vous ne voulez pas travailler le dimanche jusque 23 heures, vous savez quoi faire..."

mardi 11 décembre 2007

La liberté de la presse ne serait pas si importante

Selon une enquête réalisée pour la BBC, seul 56% des habitants de quatorze pays estiment que la liberté de la presse est importante pour garantir une société libre. De fortes inquiétudes quant à la concentration des médias remontent de cette enquête.

"Alors que les gens défendent en général la liberté des médias, la vision occidentale de la nécessité d'une presse libre pour garantir une société libre n'est pas universellement partagée dans toutes les régions du monde", a relevé Doug Miller, président de GlobeScan.

L'honnêteté des médias et l'exactitude des faits rapportés sont très critiqués dans les pays occidentaux (28% des Allemands considèrent que la performance de leurs médias en la matière est bonne, 29% au Royaume-Uni et 29% aux Etats-Unis) 56% des personnes interrogées ont estimé que la presse dans leur pays était libre de rapporter l'actualité sans être biaisée. Seulement 19% ont pensé qu'il y avait peu ou pas de liberté des médias dans leur pays.
Des inquiétudes se font ressentir quant à la concentration des médias : le nombre de groupes de presse se réduit. Une grande majorité des personnes interrogées au Brésil (80%), au Mexique (76%), aux Etats-Unis (74%) et au Royaume-Uni (71%) s'inquiètent notamment que l'opinion politique d'un propriétaire puisse influencer la ligne éditoriale des médias de son groupe.

Enquête réalisée par l'institut de sondage international GlobeScan sur un échatillon de 11.344 personnes dans quatorze pays (Allemagne, Afrique du sud, Brésil, Egypte, Emirats arabes unis, Etats-Unis, Inde, Kenya, Mexique, Nigeria, Royaume-Uni, Russie, Singapour et Venezuela) pour BBC world service qui fête ses 75 ans.

Mon avis sur la question : Tout le monde sait qu'il ne faut pas se fier au sondage. Que ce n'est qu'une simple photographie d'une opinion à un instant T. On pourrait même les comparer à une photo retouchée sous Photoshop dans le sens où les réponses peuvent être orientées par les questions et les résultats interprétés comme on le souhaite. C'est toute la magie des chiffres. En attendant, je suis inquiet. Inquiet car l'on pointe du doigt encore une fois un problème majeur : la concentration des médias et l'influence de la politique sur ce quatrième pouvoir. On sait que la politique et les journaux ont toujours eu des liens très serrés. Mais aujourd'hui, on ne s'en cache plus. Les patrons des grands groupes médias se montrent avec les politiciens et peuvent décider - ou du moins orienter - la ligne éditorial des journaux... C'est risqué.

Quel est votre avis sur la question ? Pensez-vous qu'il y a une vraie dérive ou juste une sorte de fausse transparence sur des faits déjà existants ?

Ouverture du blog, ouverture vers le monde

Un titre légèrement pompeux pour ce premier billet, je vous le concède.
Voilà un moment que je blogue. J’ai fait mon premier billet en septembre 2005 lors d’une formation au CFPJ (Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes) avec Joël Ronez. J’ai un autre blog que vous ne connaissez peut-être pas encore Au détour d’une… En pleine projection privée du film The Constant Gardener de Fernando Meirelles, j’ai eu la subite envie de créer un nouveau blog. Un blog plus sérieux. Un blog qui pointerait du doigt des problèmes, un blog qui dénoncerait, un blog qui tenterait de donner d’autres pistes… Des solutions alternatives. C’est comme ça qu’est né solutionsalternatives.blogspot.com.

Vous trouverez sûrement des billets croisés, voire identique, entre mes blogs. J’espère que vous ne m’en voudrez pas… En attendant, je vous souhaite une très bonne lecture !