lundi 7 janvier 2008

No comment: Travailler moins pour vivre mieux?

Des bouts d'article arrachés depuis le blog Famille, je vous haime (L'actualité analysée par le psychiatre Serge Hefez) sur la thématique du travail et du bien-être.

A ceux que les fêtes de fin d’année ont précipité dans une débauche de repas exorbitants et d’hyperconsommations diverses, (...), la lecture d’un dossier de Courrier International vantant les mérites de la décroissance pourrait mettre un terme à leur gueule de bois.

A un Président de la République qui répète à l’envie que «les Français veulent travailler plus pour gagner plus», certains ont en effet envie de répliquer «et si nous cherchions à travailler moins pour vivre mieux…?!»
En Suède, en Nouvelle-Zélande ou au Royaume-Uni, nombreux sont ceux qui choisissent un autre chemin : réduire le temps de travail, tourner le dos à l’hyperconsommation, protéger l’environnement, choisir le partage et l’entraide. Ces downshifters ou downsizers, adeptes d’une simplicité volontaire, prônent la décroissance économique, et évoquent la liberté, la redécouverte des plaisirs simples, du bien-être et de l’harmonie.

23% des adultes australiens auraient ainsi procédé ces dix dernières années à un changement volontaire et à long terme de leur mode de vie, passant par des revenus sensiblement moins élevés et par une baisse de leur consommation. La plupart sont animés par une prise de conscience écologique, mais avant tout préoccupés par une simple notion de bien-être, par un examen de conscience de leur vie pour déterminer ce qui leur semble important et ce qui ne l’est pas. Loin d’être un renoncement au matérialisme, une vision romantique de la pauvreté ou une privation auto-infligée, la philosophie de la simplicité volontaire consiste à vivre, certes selon ses moyens, mais surtout selon ses propres valeurs.

(...)

Pour Kassler, l’hyperconsommation comme réponse à l’insécurité est un mécanisme d’adaptation destructeur. Le génie d’un système fondé sur l’insécurité est en effet auto-alimenté : plus on ressent de l’insécurité, plus on est matérialiste ; plus on est matérialiste, plus on ressent de l’insécurité. (...)

Mais la défense du pouvoir d’achat dans les pays riches concerne pour beaucoup les nouveaux biens de consommation (écrans, ordinateurs, téléphones, gadgets divers) dont tous sont loin d’être indispensables. (...)

Pour lire l'article dans son intégralité, je vous invite à visiter le blog Libération Famille, je vous haime